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Chronique n°2: Clerks

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Clerks au délà de la simple comédie, se porte en étendard de tout un pan de la pop culture, avec comme emblème absolu la saga Star Wars.
Clerks dépeint  le quotidien d'un employé d'épicerie, Dante (prononcez à l'italienne ), et de son ami de toujours, Randal Graves, lui-même employé d'une boutique de vidéos. Ce dernier, par son caractère désinvolte, participe à la plus grande part humoristique du film. Ces deux personnages sont entourés d'autres protagonistes tout aussi drôles, comme le dealer Jay et son acolyte Silent Bob qui squattent et font leur petit business, malgré les mises en garde de Dante, devant l'épicerie où il travaille.

Le gros point fort du film réside essentiellement dans ses dialogues, écrit d'une main de maître par Kevin Smith (réalisateur et scénariste), relevant ainsi le niveau d'une mise en scène, qu'on peut trouver parfois en deçà du potentiel du script, mais due en grande partie au petit budget du film. On a le droit, pêle-mêle, à une théorie sur les travailleurs indépendants sur l'Etoile de la Mort de Star Wars, à une descente en règle du métier de conseiller d'orientation ou à un rock sovieto-américain, sommet de l'absurde hilarant dont peut faire preuve le métrage. D'ailleurs Kevin Smith fut comparé pour sa maestria des dialogues à Quentin Tarantino, la comparaison s'arrêtant juste au talent de ces deux cinéastes, car là où Tarantino provoque un décalage entre ses personnages et leurs dialogues, Smith reste cohérent avec ces deux composantes se montrant parfois même plus doué pour l'écriture que le réalisateur de Pulp fiction.


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Ces personnages, adulescents, incarnent la figure de personnes entre deux âges, penchant plus du côté de l'enfance que de l'âge adulte, irresponsables par moment et ayant leur propre logique de vie mais s'en sortant plus ou moins bien. Malgré cela, ceux-ci restent profondément humains, plus que n'importe quel personnage associé aux films d'auteur, qui se vanteraient de dépeindre avec réalisme une catégorie entière de la population, mais qui, en vérité, n'en décèleraient pas ses revendications et ses réelles aspirations. 

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